Randonneuse en veste imperméable rouge marchant sous la pluie en montagne.

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    Si vous pensez couche de base respirante, isolation adaptable et protection imperméable, vous maîtrisez le système 3 couches qui sauve. Mérinos évacue transpiration, softshell apporte chaleur modulable, hardshell Gore-Tex protège de la pluie. Chez Arknor, sous-vêtements thermiques 200g/m², vestes respirantes et doudounes 900 FP ultra-compressibles. Restez au sec, au chaud, mobile.

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    Questions fréquentes

    Commencez par définir votre itinéraire réel : randonnée à la journée, week-end, trek de 4 à 7 jours ou itinérance longue avec bivouac.

    En sac à dos, visez 20–30 L pour la journée, 35–50 L pour 2–3 jours et 55–70 L au-delà, en gardant la charge à 20–25 % de votre poids et un dos réglé de C7 aux crêtes iliaques.

    Pour les tentes, choisissez le nombre de places en tenant compte de l’équipement : une 2 places avec deux absides reste souvent plus confortable qu’une 1 place chargée, et la différence se joue sur la surface au sol, la hauteur intérieure et l’espace d’abside plus que sur le chiffre “places”.

    Sur les chaussures, laissez ~1 cm devant l’orteil le plus long, validez la largeur, testez en fin de journée et choisissez le drop : 4–8 mm pour précision et dynamisme, 8–12 mm pour confort prolongé.

    Pour les bâtons, une longueur proche de taille × 0,68 met votre avant-bras à 90°, la valeur repliée doit rentrer dans votre sac, et le système de verrouillage doit être fiable avec marquages lisibles.

    Ce cadrage simple vous évite 80 % des erreurs d’achat.

    Une tente 2 places passe pour ultralégère sous 1,5 kg, polyvalente et robuste entre 1,5 et 2,2 kg ; au-dessus, vous gagnez en tenue au vent et en volume au détriment du portage.

    Un sac de 50–60 L est confortable sous 1,8 kg s’il garde une vraie armature ; plus lourd, il supporte mieux les charges élevées.

    Des bâtons sous 400 g la paire sont très légers mais tolèrent mal les torsions brutales ; l’aluminium 7001/7075 plie avant de casser quand le carbone casse net mais filtre mieux les vibrations.

    En tissu, un nylon ripstop 20–30D optimise le ratio poids/résistance, un 40D et plus encaisse l’abrasion, le polyester tient mieux aux UV ; les enductions silicone (silnylon/silpoly) perlent longtemps quand le PU accepte mieux les collages mais vieillit plus vite.

    Côté chaussures, l’EVA est légère et souple, le PU dure et porte mieux, la plaque anti-pierres protège en terrain cassant ; un caoutchouc “grip humide” sécurise sur rocher, un composé plus dur résiste aux kilomètres.

    Choisissez en fonction de votre fréquence d’usage, du terrain et de votre tolérance au risque : ultra-léger pour le dénivelé et la vitesse, matériaux plus denses pour la saison longue et les sacs lourds.

    Placez la ceinture pile sur les hanches, serrez-la avant les bretelles, puis réglez les rappels de charge pour garder un angle de 30 à 45° ; affirmez la sangle de poitrine pour stabiliser sans comprimer. Rangez lourd près du dos et au milieu du torse, gardez l’eau et les couches à portée ; un sac bien équilibré économise vos quadriceps et épargne vos épaules. Orientez une tente face au vent dominant, tendez les haubans au dernier tiers et multipliez les ancrages si le sol est meuble ; sous les rafales, une forme géodésique tient mieux qu’un dôme basique. Lacez vos chaussures en “verrouillage talon” lorsque ça descend ou que ça déverse pour éviter le glissement de l’arrière-pied et les ongles meurtris. Utilisez les dragonnes de bâtons en poussée paume, réglez brin par brin pour supprimer tout jeu et ajustez la longueur en montée/descente pour garder les coudes proches de 90°. Ces gestes simples, répétés, valent plus que n’importe quel gadget.

    Cherchez un double-toit de tente à 1 500–3 000 mm Schmerber minimum et un tapis de sol à 3 000–10 000 mm, ajoutez un footprint si le sol est abrasif et maintenez des entrées d’air hautes et basses pour casser la condensation ; une simple paroi réclame plus de ventilation et un positionnement rigoureux. En sac, préférez un liner étanche interne plutôt qu’une housse seule, qui protège mal par vent latéral ; protégez les zips et coutures avec rabats. Sur les chaussures, une membrane garde l’eau dehors en pluie continue mais sèche plus lentement ; par temps chaud ou alternance d’averses, une tige non membranée, ré-imperméabilisée régulièrement, reste souvent plus respirante. Rappelez-vous que le DWR s’épuise : quand l’eau n’accroche plus, nettoyez et ravivez le traitement.

    Enfin, la vraie régulation se joue par couches : première respirante, isolation adaptée et shell qui ventile, afin d’éviter de transformer la pluie extérieure en sueur intérieure.

    Pour les chaussures, des crampons de 5 mm et plus mordent la boue et la terre meuble quand 3–4 mm suffisent sur sentiers secs ; une gomme tendre colle au rocher humide mais s’use vite sur bitume, une gomme dure inverse le compromis. Une semelle avec “heel brake” et une plaque anti-pierres rassurent en pierrier, alors qu’une tige plus rigide stabilise un portage lourd ou les dévers prolongés. Côté tentes, une géodésique multiplie les arceaux et encaisse le vent, un tunnel optimise poids et habitabilité si l’orientation est soignée, un dôme autoportant facilite la vie sur dalles et aires restreintes ; choisissez vos piquets selon le sol, du Y aluminium pour la polyvalence au piquet long pour sable/neige. Pour les bâtons, des rondelles larges évitent de s’enfoncer en neige et tourbe, des rondelles fines glissent mieux entre les pierres ; des pointes carbure tracent proprement sur la caillasse. Enfin, en sac, une ceinture rigide et un châssis marqué conviennent aux charges haute montagne quand un harnais souple reste imbattable en randonnée rapide.

    Séchez toujours une tente complètement avant stockage, gardez-la hors UV prolongés, inspectez les coutures tendues et ravivez le déperlant quand l’eau ne perle plus ; une réparation simple et tôt (patch, couture, hauban) évite une casse coûteuse. Nettoyez un sac à l’eau tiède et au savon doux, jamais en machine, séchez-le à plat et vérifiez régulièrement boucles, sangles et rails d’armature ; gardez un kit terrain minimal (aiguille, fil costaud, patchs autocollants, sangle de secours). Brossez vos chaussures après sortie, laissez-les sécher à l’air loin d’une source chaude, nourrissez le cuir, remplacez les semelles internes et faites ressemeler si le modèle le permet ; une semelle neuve redonne souvent une saison complète. Rincez vos bâtons après boue ou sel, ouvrez et séchez les serrages, remplacez pointes et rondelles dès l’usure visible. Privilégiez dès l’achat les produits offrant pièces détachées, zips YKK remplaçables, arceaux disponibles et SAV réparable : c’est de la marge gagnée à long terme.

    Clarifiez votre usage principal et la saison, puis acceptez l’arbitrage poids/confort/durée : quelques centaines de grammes de plus peuvent vous épargner des heures d’inconfort. Validez le fit en conditions réalistes : essayez les chaussures en fin de journée et en descente, réglez le dos du sac chargé, montez la tente à blanc et chronométrez, ajustez la longueur des bâtons sur pente et dévers. Comparez deux ou trois modèles pertinents en mesurant ce qui compte vraiment pour vous : volume d’abside exploitable, longueur intérieure au matelas, rigidité de ceinture, profondeur de crampon, poids total du système porté. Vérifiez la réparabilité et la disponibilité des pièces, lisez la garantie et les limites d’usage, et assurez-vous que la politique de retour vous laisse une marge d’erreur raisonnable. Enfin, relisez les avis qui décrivent des usages proches du vôtre et méfiez-vous des absolus : le meilleur produit est celui qui correspond à votre terrain, à votre charge et à votre rythme, pas celui qui gagne un podium sur le papier.